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21 leçons pour le XXIe siècle

Photo du rédacteur: JohnJohn

Résumé

Après Sapiens qui explorait le passé de notre humanité et Homo Deus la piste d'un avenir gouverné par l'intelligence artificielle, 21 leçons pour le XXIe siècle nous confronte aux grands défis contemporains.


Pourquoi la démocratie libérale est-elle en crise ? Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle guerre mondiale ? Que faire devant l'épidémie de « fake news » ? Quelle civilisation domine le monde : l'Occident, la Chine ou l'Islam ? Que pouvons-nous faire face au terrorisme ? Que devons-nous enseigner à nos enfants ?


Avec l'intelligence, la perspicacité et la clarté qui ont fait le succès planétaire de ses deux précédents livres, Yuval Noah Harari décrypte le XXIe siècle sous tous ses aspects - politique, social, technologique, environnemental, religieux, existentiel… Un siècle de mutations dont nous sommes les acteurs et auquel, si nous le voulons réellement, nous pouvons encore redonner sens par notre engagement. Car si le futur de l'humanité se décide sans nous, nos enfants n'échapperont pas à ses conséquences.


Mon avis

Dans son troisième livre, Yuval Noah Harari, exprime les peurs qu’engendre notre vie moderne : le terrorisme, le changement climatique, la montée de l’intelligence artificielle, la dataisation de nos vies ou encore le déclin de la coopération internationale. Alors que ses deux précédents livres se concentraient sur le passé (Sapiens) et sur le futur (Homo Deus), ce livre-ci est exclusivement centré sur le présent. D’après l’auteur, l’astuce pour stopper nos angoisses serait non pas de ne plus s’inquiéter ou de faire semblant que ces problèmes n’existent pas, mais plutôt de savoir sur quoi s’inquiéter réellement et comment s’en inquiéter. « Quels sont les plus grands défis et les changements les plus importants d’aujourd’hui ? À quoi devrions-nous faire attention ? Que devrions-nous enseigner à nos enfants ? ».


Fidèle à sa didactique, Yuval Noah Harari déploie au fil de ces questions, des expériences de pensées. Il nous demande d’imaginer avoir dû organiser les JO en 1016. Tâche impossible, les peuples de la terre n’avaient pour l’essentiel pas conscience de l’existence des uns et des autres. La concurrence d’aujourd’hui entre les nations peut être en fait considérée comme un accord entre ces mêmes nations et cet accord facilite la coopération ou bien la concurrence. Au cours des dernières années nous avons reculé dans la coopération internationale, mais dans notre histoire globale, nous ne faisons qu’avancer.


Alors pourquoi nous angoisser sur le déclin de notre monde ? Principalement, car nous sommes de moins en moins disposés à supporter la violence, le malheur et la misère. En cela, l’auteur rejoint l’incroyable ouvrage de Steven Pinker, « La part d’ange en nous », un livre qui nous présente l’évolution de la violence dans le monde et son déclin. D’un point de vue comptable, il y a moins de personnes qui meurent de la violence dans le monde aujourd’hui qu’il y a même 100 ans. Notre niveau d’indignation face à la violence étant plus élevé, nous avons tendance à penser que la violence est en augmentation, mais c’est un leurre.


Alors comment nous sortir de toutes ces questions ? Yuval Noah Harari nous offre ses conseils pratiques, il adjoint même une stratégie en trois étapes pour lutter contre le terrorisme. Pourtant, toute sa réflexion peut être résumée par ceci : méditer. En prenant conscience de nos vies et de l’impact que nous avons sur celles des autres, nous générons par notre façon de vivre une pression sur la planète et le malheur sur des individus dont nous ne savons rien.


J’ai trouvé la question de la vie privée et des données collectées un peu facile, il y a une généralisation qui est faite sur cette question de société qui me gêne. La question ne peut pas se traiter de façon aussi manichéenne que le point de vue exprimé dans le livre. À juste titre, l’auteur insiste sur le fait que les données n’ont jamais été aussi nombreuses à être collectées que de nos jours. Toutefois, le type de données et les personnes qui les recueillent ne sont pas les mêmes s’il s’agit de vêtements ou de données médicales. Nos antécédents commerciaux et nos antécédents médicaux ne sont pas recueillis par les mêmes personnes, protégés par les mêmes garanties, ou utilisés aux mêmes fins. La question aurait gagné à être traitée plus en profondeur.


Yuval Noah Harari est sans doute un de mes auteurs préférés de ces dernières années, j’aime sa façon d’appréhender les questions importantes de l’histoire de l’humanité, cette histoire longue et passionnante qui est la nôtre. Tous ces livres débattent au fond de la même question : qui sommes-nous ? Que désirons-nous ? Qu’est-ce qui donnera un sens à nos vies dans les siècles à venir ? Nous autres Sapiens nous sommes bornés à découvrir des moyens de vivre plus longtemps, de repousser la maladie et d’être heureux d’une certaine façon. La science est sur le point de nous faire accéder à ces aspirations. Que ferons-nous ensuite ? Quel sera le nouveau but de notre existence ? Cette question cruciale reste encore sans réponse.


 
 
 

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