top of page

Le spécisme est une forme de suprémacisme

Photo du rédacteur: JohnJohn

Dernière mise à jour : 28 mars 2021


Le spécisme est la croyance selon laquelle une espèce est plus importante qu'une autre. La pensée spéciste implique de considérer les animaux non-humains comme des moyens d'atteindre des fins humaines, en d'autres termes il s'agit de suprémacisme humain.


Ne nous trompons pas, nous avons grandi pour l'essentiel dans des cultures spécistes, qui considèrent que les expériences de certains animaux sont inférieures aux expériences humaines ou celles d'autres animaux et cela simplement parce qu'ils appartiennent à des espèces différentes. C'est un préjugé complètement enraciné dans notre culture occidentale et qui nie, aux autres espèces que la nôtre, leurs propres intérêts.

Dans cette vision suprémaciste du monde, l'espèce humaine va jusqu'à établir des distinctions entre les espèces, basées sur les buts que ces animaux servent. Je pense que nombre de propriétaires de chiens ou de chats seraient scandalisés et ne supporteraient pas que l’on traite leur animal comme sont traités les cochons, les bœufs ou les poulets. Il faut savoir que tous les animaux sont capables d’expérimenter la douleur, la joie, la peur et encore bien d’autres sentiments. De la même façon, peu de personnes seraient prêtes à aller arracher la fourrure d’un chien ou d’un chat alors que la pratique est courante sur les lapins, coyotes ou canards.


Ouvrons donc les yeux sur l’industrie et ses méfaits sur les êtres sensibles. Nous ne pouvons pas continuer de croire qu’une cage est un endroit acceptable pour un animal, qu’il est heureux de vivre et de mourir à seule fin de nous nourrir ou de nous vêtir. L’argumentation spéciste est sans fondement réel et rationnel, il s’agit de l’expression de la préférence émotionnelle de l’humanité à favoriser d’autorité notre propre espèce, un privilège que nous nous accordons sans le consentement des autres espèces sensibles de la Terre.


Réfléchissons à donner à tous les animaux sensibles, les droits fondamentaux que nous désirons pour l’espèce humaine. Le droit à la vie – le droit de ne pas être délibérément tué –, le droit à l’intégrité – ne pas être physiquement ou psychologiquement agressé –, le droit à la liberté – ne pas être arbitrairement emprisonné. Nous pourrions et nous devrions garantir ces protections à tous les êtres capables de ressentir la douleur, de souffrir en captivité ou de ressentir de la détresse psychologique ou physique.

Je citerais pour conclure les mots de Richard Ryder, dans Animals, mens and morals, en 1971, le psychologue d’Oxford prenait la défense des animaux de laboratoire :


« La discrimination sur la base de la race, bien que tolérée presque universellement il y a deux siècles, est maintenant largement condamnée. De la même façon, il se pourrait qu’un jour les esprits éclairés rejettent le spécisme comme ils rejettent aujourd’hui le racisme.

L’illogisme dans ces deux formes de préjugés est du même type. Si nous acceptons comme moralement inacceptable de faire souffrir délibérément des êtres humains innocents, alors il est logique de trouver inacceptable de faire souffrir délibérément des êtres innocents d’autres espèces. Le temps est venu d’agir selon cette logique. »

Comments


Merci pour votre envoi !

IMG_20200525_180429_edited.jpg

Merci de votre visite

J'espère que vous aimez naviguer sur mon Blog. S'il y a des sujets que vous aimeriez que j'aborde 

bottom of page