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Zéro déchet : refuser

Photo du rédacteur: JohnJohn


Le mode de vie zéro déchet repose sur 5 piliers, que l’on nomme les 5R. Je vous invite à lire ou relire mon article de présentation du mouvement zéro déchet.

Le premier principe de ce mode de vie pourrait se résumer ainsi : le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. Le zéro déchet nous invite à refuser les produits qui finissent à la poubelle et principalement ceux dont la durée de vie est extrêmement courte.

On marche sur la tête en produisant tant de produits, en dépensant tant d’énergie et de matières premières pour utilisation unique comme les touillettes, les pailles, les serviettes en papier et autres gobelets en plastique.

Voici donc quelques étapes simples pour se lancer et faire entendre notre voix face à tout ce gâchis.


Dire non

C’est le premier principe, le premier mantra du zéro déchet. Il faut apprendre à dire non à ce modèle que l’on nous impose depuis trop longtemps. J’ai commencé par dire stop à la publicité dans ma boite aux lettres et aux flyers dans la rue. Petit à petit, j’ai arrêté les tickets de caisse et les bons de réductions imprimés.

D’après certaines études, refuser la publicité en indiquant sur sa boite aux lettres son refus permettrait d’économiser jusqu’à 30 kg de déchets par an.


Revendiquer le « sans »

À présent, j’invite les commerces où je me rends à ne pas me donner de produits jetables lors de ma commande, mais ça n'a pas toujours été facile de faire ainsi. Je ne retourne pas dans un commerce qui refuse de me servir dans les sacs ou boites que j’amène et le plus souvent, je n’ai pas de problème une fois que j’explique ma démarche, après si tout le monde apportait ses propres contenant, les commerçants n’auraient pas à en acheter et ils pourraient économiser cette dépense liée aux emballages.

Pour l’instant, il ne m’a fallu changer que de boulangerie, car on me refusait systématiquement de me servir mon pain sans papier et les viennoiseries dans le sac que j’amenais à cet effet, soi-disant par mesure d’hygiène. J’ai expliqué plusieurs fois que c’était mon choix et que je ne voulais pas arriver chez moi et jeter les emballages immédiatement la porte passée. Devant le refus systématique, j’ai choisi de chercher une autre boulangerie et je ne suis pas déçu du changement.

Je suis persuadé que les mentalités évolueront si un nombre suffisamment conséquent d’entre nous refusait tous ces emballages jetables.


Les courses, je privilégie le vrac

L’habitude la plus simple à prendre, c’est de faire ses courses en vrac en s’équipant d’un peu de matériel. Deux options ici, acheter les différents sacs à vrac et cabas nécessaires, ou les fabriquer soi-même.

J’ai choisi de faire mon propre kit de courses, en confectionnant une dizaine de sacs de vrac, de différentes tailles, ainsi que des sacs type tote bag pour les produits plus gros. Un ou deux paniers en osier, pour transporter tous mes achats, complètent l’ensemble.

Passer au zéro déchet, c’est se questionner sur ses consommations. À l’heure actuelle, la plupart de mes courses sont faites en vrac. Je privilégie les céréales et légumineuse associées à des légumes et fruits frais et de saison ; ainsi, il est plus facile de refuser le suremballage des produits que j’achète. Dernièrement, j’ai même trouvé le moyen de m’approvisionner en vinaigre blanc en vrac, je viens désormais au magasin avec ma bouteille en verre. Les derniers produits emballés sont les produits de base qui entrent dans la conception de mes produits ménagers (bicarbonate, percarbonate…), j’ai donc choisi ici un emballage en papier 100 % recyclable.


Les imprévus

On ne va pas se mentir, la vie est faite d’imprévus. C’est souvent cet aspect qui empêche de refuser systématiquement le jetable. Un café entre amis, un déjeuner sur le pouce à l’extérieur ou encore des courses mal préparées, tout ça peut entrainer une consommation de produits jetables. La première des choses à faire reste de ne pas se culpabiliser, être trop rigide ne rend service à personne. La seconde chose, c’est de se faire un kit de survie zéro déchet dans son sac, on anticipe pour avoir la conscience tranquille par la suite. Dans le mien, j’ai mis des couverts en métal, un beewrap, un tote bag, deux sacs à vrac, une serviette ou un essuie-tout et ma gourde que je trimballe vraiment partout. Tout ceci rentre assez facilement dans mon sac à dos lorsque je vais au travail ou que je dois me déplacer.



Au final refuser permet d’éviter une grande partie des déchets qui occupaient auparavant ma poubelle. Pratiquer le refus n’est pas très compliqué, mais cela demande du temps pour que cela devienne une pratique naturelle. Il faudra accepter que tout ne se mette pas en place du premier coup, qu’il y ait des « rechutes », des exceptions également tant que cela reste occasionnel. Je suis encore très loin d’égaler les modèles du genre et pour avoir davantage de détail sur cette action, je ne peux que conseiller de lire un ouvrage qui a changer ma vision sur bien des aspects de la vie quotidienne, Zéro déchet de Béa Johnson.

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